•  MICHAEL ADAMS

     

    Michael Adams (né en 1971) est un grand maître britannique.

    Il a été champion de Grande-Bretagne à quatre reprises (en 1989, 1997, 2010 et 2011), a été éliminé en demi-finale par Anand lors du championnat du monde de la FIDE 2000 et atteint la finale lors du championnat du monde de la FIDE 2004.

     

    Adams est à ce jour le no 1 britannique.

     

    Parmi ses autres résultats marquants, il y a une première place au tournoi de Dortmund en 1998 (ex æquo avec Kramnik et Svidler).

     

    En juin 2005, Adams accepte de jouer un match en 6 parties contre Hydra, un ordinateur d'échecs qui dispose de 64 processeurs et peut calculer 200 millions de coups par seconde, à Londres. Il perd sèchement, annulant seulement la deuxième partie. Le score final était Hydra 5,5 - Adams 0,5.

     

    En août 2013, il remporte à nouveau le tournoi de Dortmund avec 7 points sur 9 (5 gains et 4 nulles) et une performance de 2 925. 

     

    En 2014 Michael "Ever" Adams participe à l'Olympiade d'échecs de 2014 à Tromsø dans l'équipe représentant l'Angleterre qui termine 28e mais y gagne la médaille d'argent du premier échiquier.

     

    Ses parties favorites : Défense française et Ruy Lopez fermée.

     

     

     


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    PAUL MORPHY

     

    Paul Morphy (1837-1884) était un joueur américain.

    Selon son oncle, Ernest Morphy, Paul a compris les règles en observant le déroulement des parties qui se jouaient à la maison.

    À l’âge de 9 ans, il est déjà considéré comme l’un des plus forts joueurs de La Nouvelle-Orléans.

    En 1850, à l’âge de douze ans, Morphy est capable à la fois de battre tous ses proches et de jouer à l’aveugle. Il rencontre tous les meilleurs joueurs de la région, ainsi que tous les maîtres de passage. C’est ainsi qu’il bat le maître hongrois Johann Löwenthal, un fort joueur de l'époque, alors en déplacement aux États-Unis pour des matches exhibitions.

    À l'automne 1849, Morphy s'inscrit à l'Académie Jefferson à La Nouvelle-Orléans. Après 1850, occupé par ses études, Morphy ne joue pratiquement pas.

    Trop jeune pour exercer son métier, Morphy décide de se consacrer dans un premier temps aux échecs. Il reçoit une invitation à participer au premier congrès américain d’échecs, qui se tient à New York à l’automne de 1857. Il défait tous ses adversaires, y compris le fort joueur allemand Louis Paulsen à la dernière ronde.

    Paul Morphy devient à 20 ans le premier champion des États-Unis. Pour cette raison, on le presse de se mesurer aux meilleurs joueurs européens.

    Paul Morphy est invité à un tournoi d’échecs international se tenant à l’été 1858 à Birmingham. Il accepte le défi et se rend en Angleterre. Cependant, il ne participe pas au tournoi mais joue des matchs contre les meilleurs joueurs anglais, les battant tous sans exception. Le seul joueur qui refuse d’affronter Paul est Howard Staunton. Bien que ce dernier l'ait critiqué dans son journal et qu'il ait promis de l’affronter, Staunton trouve des subterfuges pour éviter la rencontre, alors que parfois il est présent dans la même pièce où joue Morphy et aurait pu s’y mesurer.

    Recherchant de nouveaux adversaires, Morphy traverse la Manche et se rend au Café de la Régence à Paris, haut-lieu des échecs français de l'époque. Il y affronte en match Daniel Harrwitz, le meilleur joueur français à l’époque.Mené 4-2 (dans une partie en 7 points gagnants), Harrwitz abandonne.

    Il joue, bien qu'il soit souffrant, en 1858 contre Adolf Anderssen, considéré comme le meilleur joueur européen du moment, lequel est venu expressément de Breslau, en Allemagne pour ce match. Morphy triomphe facilement (+7 =2 -2).

    Morphy est alors le premier joueur à être universellement appelé «Champion du monde des échecs».

    De retour aux Etats-Unis, il se retire de la compétition et ne joue plus en public. Morphy sombre peu à peu dans un délire de persécution et de paranoïa.

     

    Au total, Paul Morphy a joué 227 parties d’échecs en compétition avec environ 87 % de victoires.

     

     Intronisé au Panthéon des Echecs en 2016

    Officially inducted into the Chess Pantheon in 2016 

     

     


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    MIKHAIL CHIGORINE

     

     

    Mikhaïl Chigorine (1850-1908) était un joueur russe.

     

    lI commença les échecs relativement tard dans sa vie. Son professeur l'initia au jeu alors qu'il avait 16 ans, mais il ne s'y mit sérieusement qu'en 1874, après avoir terminé ses études et commencé une carrière au service du gouvernement.

    Ayant adopté la carrière de joueur professionnel, Chigorine fit sa première apparition à un tournoi international à Berlin en 1881, où il finit 3e, à égalité avec Simon Winawer, derrière Johannes Zukertort et Joseph Henry Blackburne. Au tournoi de Londres de 1883, il termina quatrième, derrière Zukertort, Wilhelm Steinitz et Blackburne.

    Contre Steinitz, Chigorine disputa deux matches pour le titre mondial ; il perdit le premier en 1889 10,5–6,5 puis en 1892 12,5-10,5.

    A Hastings eut lieu en 1895 un tournoi réunissant les plus forts joueurs mondiaux de l'époque. Chigorine finit deuxième derrière Harry Nelson Pillsbury, devant le champion du monde en titre Emanuel Lasker et l'ex-champion de monde Steinitz.

     

    Il remporta ensuite trois fois le championnat national de Russie (en 1899, 1901 et 1903). En 1905, les médecins diagnostiquèrent une maladie du foie et un diabète. Affaibli par la maladie, il continua à disputer des tournois et mourut en janvier 1908.

    Il est considéré comme le fondateur de l'école russe d'échecs.

     

     

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  • SIEGBERT TARRASCH

     

     

    Siegbert Tarrasch (1862-1934) était joueurs allemand.

     

    Il gagna son premier tournoi en 1883 à Nuremberg et remporte par la suite quatre grands tournois les uns après les autres : les congrès allemands de Breslau en 1889, Dresde en 1892 et Leipzig en 1894, ainsi que le congrès britannique de Manchester en 1890. Au début des années 1890, Tarrasch devient l'un des meilleurs joueurs mondiaux.

    De 1895 à 1898, il remporte trois victoires contre Steinitz lors des tournois internationaux, mais manque sa chance de disputer un championnat du monde face à lui.

    En 1908, lorsque Emanuel Lasker accepte enfin de mettre en jeu son titre de champion du monde, il vainc nettement Tarrasch +8 -3 =5.

    Néanmoins, Tarrasch restera très fort jusqu'en 1914.

     

    Siegbert Tarrasch est connu pour ses écrits concernant les échecs, et était appelé le Praeceptor Germaniae. Il a développé les idées de Wilhelm Steinitz (contrôle du centre, paire de fous, avantage spatial) à un très haut degré de raffinement. Il attachait beaucoup plus d'importance à la mobilité des pièces que Steinitz, et détestait les positions fermées, affirmant qu'elles «contenaient le germe de la défaite». 

     

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    VIKTOR KORTCHNOI

     

     

    Viktor Kortchnoï (né en 1931) est un joueur soviétique puis Russe.

    En 1950, Kortchnoï disputa sa première demi-finale du championnat d’URSS.

    De 1952 à 1959, Kortchnoï participa à huit demi-finales du championnat d’URSS et réussit à chaque fois à se qualifier pour la finale.

    À la fin de l'année 1956, la fédération internationale des échecs lui décernait le titre de grand maître international.

    En février 1960, il décrocha son premier titre de champion d’URSS.

    En février 1961, un an après son premier titre de champion d'URSS, Kortchnoï termina seul deuxième de la finale et se qualifia pour la première fois pour le tournoi interzonal. Au début de l'année 1962, à Stockholm, il finit quatrième du tournoi interzonal qui fut remporté par Fischer. Lors du tournoi des candidats qui eut lieu à Curaçao quelques mois plus tard, Kortchnoï ne finit que cinquième sur huit joueurs .

    Parallèlement à la lutte pour le titre mondial, Kortchnoï multiplia, dans les années 1960, les premiers prix dans les tournois, distançant à chaque fois largement ses adversaires.

    Kortchnoï remporta également quatre fois le championnat d’URSS : en 1960, 1962, 1964 et 1970.

    En 1974,Kortchnoi se hissa en finale du tournoi des candidats mais perdit face à Karpov.

    Il dénonça par la suite les conditions dans lesquelles s’était déroulé le match et refusa ensuite, en février 1975, d’aider Karpov dans sa préparation contre Fischer. Les premières sanctions visant Kortchnoï tombèrent : il fut exclu pendant un an de la sélection nationale et son salaire diminué. Le comité des sports empêcha Kortchnoï de jouer pendant dix mois dans des tournois internationaux — et de voyager à l’étranger.

    À l’issue du tournoi IBM d’Amsterdam, qu’il remporta en juillet 1976, il se rendit dans une gendarmerie et demanda l’asile politique aux Pays-Bas. Il devint, dès le 12 août 1976, membre de la fédération néerlandaise d’échecs dont il remporta le championnat en 1977. Kortchnoï laissait derrière lui sa femme et son fils Igor, qui se virent refuser un visa de sortie (en novembre 1977) et devinrent des otages du régime communiste. Leurs passeports furent confisqués.

    En 1977, la fédération soviétique tenta de le disqualifier au prétexte que le championnat du monde se dispute entre fédérations et non entre individus, et que Kortchnoï ne pouvait plus valablement représenter la fédération soviétique. Lors du cycle des candidats, en 1977, Kortchnoï affronta successivement trois joueurs soviétiques : Polougaïevski et les deux précédents champions du monde : Petrossian et Spassky, qu’il battit d’une manière convaincante.

    Il perdit à 6 sa première finale du championnat du monde de Kortchnoï, en 1978, à Baguio (Philippines)

    En 1980, lors du tournoi des candidats, après avoir battu difficilement Tigran Petrossian, il battit à nouveau Lev Polougaïevski et Robert Hübner. Puis, en 1981, Kortchnoï perdit nettement son deuxième championnat du monde contre Karpov à Merano 2-6. Les Soviétiques avaient auparavant encore refusé à sa femme et son fils de venir le rejoindre.

    En juillet 1982, sa belle-mère, Roza, sa femme, Bella, et son fils, Igor, purent enfin le rejoindre en Suisse. Sa carrière se termina à la fin des années 1990.

    Kortchnoï a dit que son idole était Emanuel Lasker. Son jeu décontenançait autant ses adversaires que celui de l'ancien champion du mondeN 51. Bobby Fischer a déclaré après 1974 : « S'il y a une personne que je craignais, c'était Kortchnoï. Je ne comprends pas du tout ses coups et je ne sais pas comment jouer contre lui. Mais je pensais que Kortchnoï n'arriverait pas à passer. »

     

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